SPAM : de la pollution Virtuelle à la pollution Environnemental

Selon un rapport des spécialistes de McAfee les spammeurs qui diffusent des messages publicitaires non sollicités par e-mail (SPAM) sont également responsable de la pollution de l’environnement.

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Ces résultats Proviennent du « Rapport sur l’empreinte carbone du spam dans les messageries » ,estime que, en 2008, 62 billions de SPAM ont été envoyé à travers le monde

Le rapport ressort avec un nombre important de conclusions :

  • Selon les estimations, 62 billions de messages de spam
    ont été envoyés dans le monde en 2008.
  • A l’échelle mondiale, le spam consomme annuellement
    33 milliards de kilowatt-heures (KWh) ou 33 terawattheures
    (TWh). Cela correspond à l’électricité
    consommée par 2,4 millions de foyers américains, avec
    des émissions de GAS équivalentes à celles produites
    par 3,1 millions de voitures consommant 7,57 milliards
    de litres d’essence.
  • Le filtrage du spam permet d’économiser 135 TWh
    d’électricité par an. Cette économie correspond au
    retrait de 13 millions de voitures de la circulation.
  • Si chaque boîte de réception était protégée par
    un filtre antispam de pointe, les entreprises et les
    particuliers pourrait réduire l’énergie actuellement
    consommée par le spam d’environ 75 % ou 25 TWh
    par an. Cela reviendrait à diminuer le nombre de
    voitures en circulation de 2,3 millions.
  • Les émissions de gaz à effet de serre associées à un
    seul message de spam s’élèvent à 0,3 grammes de
    CO2. En termes d’émission, cela revient à rouler sur un
    mètre mais, lorsque cette distance est multipliée par le
    volume annuel de spam, cela correspond à faire le tour
    de la terre 1,6 million de fois.
  • Le trafic de messagerie annuel d’une entreprise de
    taille moyenne normale consomme 50 000 KWh. Plus
    d’un cinquième de cette consommation annuelle peut
    être associée au spam.
  • Le filtrage du spam est utile, certes, mais s’attaquer au
    problème à la source est bien plus efficace. Lorsque
    McColo, une source majeure de spam, a été mis hors
    circuit à la fin de l’année 2008, l’économie d’énergie
    réalisée dans l’accalmie qui a suivi (c.-à-d. avant que
    les spammeurs ne trouvent de nouveaux canaux pour
    leurs envois) a correspondu au retrait de 2,2 millions de
    voitures de la circulation.
  • Une grande partie de la consommation d’énergie
    associée au spam (52 %) vient du temps consacré
    par les utilisateurs à la suppression du spam et
    à la recherche d’e-mails légitimes (faux positifs). Le
    filtrage du spam représente seulement 16 % de la
    consommation d’énergie liée au spam.

Il ne fait aucun doute que le spam a des répercussions importantes au niveau financier et sur la productivité des utilisateurs du monde entier, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises. Il a également un impact indéniable sur l’environnement à l’échelle mondiale.

Dans la mesure où cet impact est dû en grande partie au temps consacré par les utilisateurs finaux à la recherche et à la suppression de spam, les investissements consentis dans les technologies de filtrage antispam de prochaine génération peuvent s’avérer très rentables d’un point de vue financier et en termes d’impact positif sur l’empreinte carbone du spam.

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